Je suis née
Il y a bien longtemps,
Au-delà de mémoire humaine.
Dans une grotte sombre,
Près d’une source claire,
Mon berceau y fut installé.
Les ombres dansantes du feu sacré
Berçaient mes premiers sommeils,
Le doux clapotis de l’onde
Apaisait mes peurs nouvelles,
Le souffle tiède de la brise
Caressait mes rêves naissants. Lire la suite de « A ma Source »
Mois : janvier 2018
A ma Source
Soupçon féérique
Une branche folle s’agite au vent,
Aucun souffle ne court pourtant…
Un elfe léger disparait en un écueil,
Sur le chemin effacé vibrent les feuilles…
Une caresse délaissée au monde des vivants…
Grandes Choses et petits Signes…
Art sur Sachet de Thé
L’art peut se décliner sous bien des formes et bien des supports: avez vous pensé aux sachets de thé?
Eclipse
Ör de Auður Ava Olafsdottir
Je vous présente un roman islandais fin et subtile, né sous la plume de la talentueuse Auður Ava Olafsdottir, une écrivaine que j’aime tout particulièrement. Ce cinquième roman se place naturellement dans la lignée des précédents, bien qu’un peu moins recherché que le très connu Rosa Candida, il ne dénote absolument pas avec la ligne d’écriture de son auteure.
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Le Barde aux Pierres chantantes
Dans sa pelisse feutrée
Auprès de la pure onde
Se mire le bel enchanteur.
S’échappe sa folle chevelure
Enflammée par les houles aériennes
En volutes indomptées. Lire la suite de « Le Barde aux Pierres chantantes »
Vers courts pour longs Temps, Saison 1, Temps 1
Souffle le vent du scalde
Sur les pensées de la nuit
A l’oreille chuchote
Les sons de l’esprit.
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La longue Attente
Je me revois bien dans la rue noire, l’angoisse au cœur courant presque vers mon refuge. C’était un magasin qui faisait le coin de la ruelle et d’une rue plus large où s’alignait un ensemble de maisons à étages. Là j’entrais, le patron (un homme gros et rougeaud) me souriait de derrière le comptoir en bois. Tout était propre et bien tenu, ça sentait bon le bois ciré. On y vendait de tout: du simple poisson séché au tissu de confection. A côté de la porte, il y avait un tonneau presque aussi haut que moi alors le patron laissait un instant ses clients (la boutique était toujours pleine de clients qui échangeaient des nouvelles sans pour autant acheter ), et me hissait dessus. Je pense qu’il laissait à cet endroit ce tonneau afin que je puisse m’y asseoir et je guettais par la porte vitrée les pas de ma mère. Elle venait me chercher là chaque soir après son travail.